lunes, 29 de marzo de 2010

Oda a las cosas

Amo las cosas loca,
locamente.
Me gustan las tenazas,
las tijeras,
adoro las tazas,
las argollas,
las soperas,
sin hablar, por supuesto,
del sombrero.
Amo todas las cosas
no solo las supremas
sino las
infinitamente
chicas,
el dedal,
las espuelas
los platos
los floreros.
Ay, alma mía,
hermoso
es el planeta,
lleno
de pipas
por la mano
conducidas
en el humo,
de llaves,
de saleros,
en fin,
todo
lo que se hizo
por la mano del hombre, toda cosa:
las curvas del zapato,
el tejido
el nuevo nacimiento
del oro
sin la sangre,
los anteojos
los clavos,
las escobas,
los relojes, las brújulas,
las monedas, la suave
suavidad de las sillas.
Ay cuántas
cosas
puras
ha construido
el hombre:
de lana,
de madera,
de cristal,
de cordeles
mesas
maravillosas
navíos, escaleras.
Amo
todas las
cosas,
no porque sean
ardientes
o fragantes,
sino porque
no sé,
porque este océano es el tuyo,
es el mío:
los botones,
las ruedas,
los pequeños
tesoros
olvidados,
los abanicos
en cuyos plumajes
desvaneció el amor
sus azahares,
las copas, los cuchillos,
las tijeras,
todo tiene
en el mango, en el contorno,
la huella
de unos dedos,
de una remota mano
perdida
en lo más olvidado del olvido.
Yo voy por las casas,
calles,
ascensores,
tocando cosas,
divisando objetos,
que en secreto ambisiono:
uno porque repica,
otro porque
es tan suave
como la suavidad de una cadera,
otro por su color de agua profunda,
otro por su espesor de terciopelo.
Oh río
irrevocable
de las cosas,
no se dirá
que sólo
amé
los peces,
o las plantas de la selva y de pradera,
que no sólo
amé
lo que salta, sube, sobrevive, suspira.
No es verdad:
muchas cosas
me lo dieron todo.
No sólo me tocaron
o las tocó mi mano,
sino que acompañaron
de tal modo
mi existencia
que conmigo existieron
y fueronpara mí tan existentes
que vivieron conmigo media vida
y morirán conmigo media muerte.

Pablo Neruda

Las cosas

El bastón, las monedas, el llavero,
La dócil cerradura, las tardías
Notas que no leerán los pocos días
Que me quedan, los naipes y el tablero,
Un libro y en sus páginas la ajada
Violeta, monumento de una tarde
Sin duda inolvidable y ya olvidada,
E1 rojo espejo occidental en que arde
Una ilusoria aurora. Cuántas cosas,
Limas, umbrales, atlas, copas, clavos,
Nos sirven como tácitos esclavos,
Ciegas y extrañamente sigilosas
Durarán más allá de nuestro olvido;
No sabrán nunca que nos hemos ido.

«Elogio de la sombra», Obras Completas,
Buenos Aires, Emecé, 1989, vol. II, pág. 370.

jueves, 25 de marzo de 2010

ils me disent...

ils me disent: le monde existe
je ne dis pas: je ne vous crois pas
je ne dis pas: je vous crois
je ne dis rien

j'entends le vent
il souffle fort ce soir

Aleng...

Ech war sou aleng. Ech war sou aleng. Ech war ech.

Cathy Clement

Aleng
Roman fir Junker
ISBN 2-87967-034-9

Sie lebt in einer Lügenwelt

Sie will
rund um die Welt; ja, das will sie. Doch geht sie ihrem Wunsche nicht nach; ihr fehlt die Kraft; die Kraft, sich selbst zu lieben und zu vertrauen; die Kraft, aufzustehen aus ihrem muffigen Bett, die Glotze auszuschalten, sich den Problemen zu stellen. Sie ist einsam, doch will sie keine Freunde; sie fühlt sich dafür zu allein. Sie will reden, doch bei Gelegenheit hat sie Angst. Sie haßt sich selbst, doch sie weiß, daß das nicht sie selbst ist.
Sie hat andere Interessen, doch nicht den Mut.
Viele sagen, sie sei bequem, doch das stimmt nicht. Andere denken, man könne alles mit ihr machen; das haßt sie, doch traut sie sich nicht, sich rechtzufertigen. Sie lebt in einer Lügenwelt, einem Kartenhaus, das am offenen Fenster aufgebaut ist. Ein
schwacher Luftzug, und sie fällt in sich zusammen, doch will sie nicht aufgeben und rappelt sich mühsam wieder auf. Zwei Tage vergehn, jemand lächelt ihr zu;sie freut sich. Tagsdrauf nennt er sie Hure, und sie ist wieder ganz allein. Sie merkt, wenn
andre sie verletzen, sie mißverstehn, doch verzeiht sie immer schnell. Sich selbst wird sie deshalb nie verzeihen können, denn was ist sie denn schon?
Sie findet einen Jungen, den sie liebt, er küßt sie tausendmal, doch immer bleibt es bloß ein Spiel. Sie will nicht, kommt sich minderwertig vor, macht mit, gibt an, und bleibt allein.
Was hat sie den schon?
Sie lacht; ihre eltern meinen, sie sei drogensüchtig, sie sei krank.
Sie lacht, was fühlt sie denn schon?
Sie hat Bauchschmerzen, glaubt schwanger zu sein; doch dann freut sie sich.
Sie will ihrem Leben doch bloß einen Sinn geben, doch wieso sollte sie eine Chance bekommen?
Sie ißt und ißt und ißt; weshalb? Wenn sie keinen Hunger hat?
Sie weint; wieso? Wenn sie doch zufrieden seien müßte?
Wieso ist sie nicht zufrieden? Warum will sie tot sein und nichts mehr fühlen?
Doch warum hat sie Angst, sich umzubringen?
Denkt sie vielleicht, jemand könnte ihr helfen, jemand könnte sie mögen, oder ist sie bloß ein Egoist?
Wieso gibt sie alles für nichts? Und nichts für sich?
Sie geht und geht, langsam fällt alle Spannung von ihr ab. Der Wald ist so schön still, unheimlich, erschreckend, schön. Sie denkt nach.

Ech fänken nees u mat Bieden.
A mam Biede kënnt d'Hoffnung.
A mat der Hoffnung kënnt d'Gléck.

ein Kartenhaus, das am offenen Fenster aufgebaut ist.

Ech hu mech sou schrecklech fuurchtbar gär, wann ech duurchdréinen. Et
gët mir waarm, méi warm, gliddeg. Ech maachen alles futti, ech jäizen, et as mir egal, wat di aner soen, ech kräischen, ech schneide mir d'Äerm op. Ech sin ech.

On ira...



On partira de nuit, l'heure où l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l'autoroute
Ensuite on perdra tous les nords
On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens qu'on voit vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il foudra mourir
Et que se font surprendre au soir
Oh, belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y'a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles nous mènent
Oh belle, on ira, on suivra les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, on cherchera encore
On n'échappe à rien pas même à ses fuites
Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant obéi, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore
On prendra les froids, les brûlures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumées, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous ont volé nos doleurs
La verité nous fera plus peur
Oh, belle, on ira
On partira toi et moi, où?, je sais pas
Y'a que les routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu verras
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
On s'arrêtera jamais dans les ports
Belle, on ira
Et l'ombre ne nous rettrapera peut-être pas
On ne changera pas le monde
Mais il nous changera pas
Ma belle, tiens mon bras
On sera des milieurs dans ce cas, tu verras
Et même si tout est joué d'avance, on ira, on ira
Même si tout est joué d'avance
A côté de moi,
Tu sais y'a que les routes qui sont belles
Et tu crois moi, on partira, tu verras
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on partira
Si tu me croi, belle
Un jour.

Jean-Jacques Goldman

Quand tu danses

J'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais que deviennent les amoureux perdus
Quand tu danses, y songes-tu?
Quand tu danses, y songes-tu?
Amis non, ni amants, étrangers non plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais quel après, après s'être appartenus
Quand tu danses, y songes-tu?
Quand tu danses, y songes-tu?
Je crois bien que j'aurai besoin de te voir
Quand tu danses, quand tu danses
Sans te parler, ni déranger, mais te voir
Quand tu danses, y songes-tu?
Quand tu danses, y songes-tu?
Et toutes les peines, toutes, contre une seule de nos minutes

Mais n'être plus rien après tant, c'est pas juste
Quand tu danses, y songes-tu?
Quand tu danses, y songes-tu?
Et j'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus
Mais que deviennent les amours éperdues?
Quand tu danses, y songes-tu?Quand tu danses, y songes-tu?

Jean-Jacques Goldman

Ces gens-là

D'abord d'abord y a l'aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qui boit
Ou tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on prie

Et puis y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'à jamais vu un peigne
Qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau
Avec son petit manteau
Avec sa petite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qui a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n'a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur
On ne vit pas on triche


Et puis y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d'une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands chloups
Et ça fait des grands chloups
Et puis y a la toute vieille
Qui en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu que c'est elle qui a l'oseille
Et qu'on n'écoute même pas
Ce que ces pauvres mains racontent
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur
On ne cause pas on compte

Et puis et puis
Et puis y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m'aime pareil
Que moi j'aime Frida
Même qu'on se dit souvent
Qu'on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu'on vivra dedans
Et qu'il fera bon y être
Et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu'elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A écorcher les chats
J'ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j'ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c'est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu'elle partira
Elle dit qu'elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur on ne s'en va pas
On ne s'en va pas Monsieur
On ne s'en va pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.

Déjeuner du matin

Déjeuner du matin

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler

Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder

Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder

Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré

Jacques Prévert (Paroles, 1946)



Marlene Dietrich!

miércoles, 24 de marzo de 2010

Last Chance...

Help, I have done it again
I have been here many times before
I hurt myself again today
And, the worst part is there's no-one else to blame

Be my friend
Hold me, wrap me up
Unfold me
I am small
and needy
Warm me up
And breathe me

Ouch

I have lost myself again
Lost myself and I am nowhere to be found,
Yeah I think that I might break
Lost myself again and I feel unsafe

Be my friend
Hold me, wrap me up
Unfold me
I am small
and needy
Warm me up
And breathe me




Great movie!

Ne me quitte pas...

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s`oublier
Qui s`enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parois
A coups de pourquoi
Le coeur du bonheur

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t`offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu`après ma mort
Pour couvrir ton corps
D`or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l`amour sera roi
Où l`amour sera loi
Où tu seras reine

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Je t`inventerai
Des mots insensé
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leur coeur s`embraser
Je te raconterai
L`histoire de ce roi
Mort de n`avoir pas
Pu te rencontrer

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte Pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D`un ancien volcan
Qu`on croyait trop vieux
Il est parait-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu`un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu`un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s`épousent-ils pas

Ne me quitte pas
Ne me quitte Pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Je ne vais plus pleurer
Je ne vais Plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et t`écoutre
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L`ombre de ta main
L`ombre de ton chien

Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas .


Bitte geh nicht fort!
Was ich auch getan,
was ich auch gesagt,
glaube nicht ein Wort!

Denk nicht mehr daran!
Oft sagt man im Streit
Worte, die man dann
später tief bereut.

Dabei wollt mein Herz
ganz dein eigen sein,
denn ich liebe dich,
lieb nur dich allein!

Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!

Bleibe nah bei mir,
gib mir deine Hand!
Ich erzähle dir
von dem fernen Land,

wo man keinen Zorn,
keine Tränen kennt,
keine Macht der Welt
Liebende mehr trennt.

Wo auf weiter Flur
blüht kein Herzeleid,
wo ein Treueschwur
hält für Ewigkeit.

Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!

Bitte geh nicht fort!
Lass mich nicht allein!
Wenn du mich verlässt,
stürzt der Himmel ein.

Lass uns so wie einst
stumm am Fenster stehn,
traumverloren sehn
wie die Nebel drehn.

Bis am Himmelszelt
voll der Mond erscheint
unsre beiden Schatten
liebevoll vereint.

Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!

Glaube mir ich werd'
deine Sehnsucht stillen,
werd' dir jeden Wunsch
dieser Welt erfüllen,

werde alles tun,
was ich hab versäumt,
um die Frau zu sein,
die du dir erträumt.

Lass mich nicht allein -
ich beschwöre dich -
lass mich nicht allein,
denn ich liebe dich!

Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!
Bitte geh nicht fort!

jueves, 4 de marzo de 2010

Viernes 3 am

La fiebre de un sábado azul
y un domingo sin tristezas.
Esquivas a tu corazón
y destrozas tu cabeza,
y en tu voz, sólo un pálido adios
y el reloj en tu puño marcó las tres.

El sueño de un sol y de un mar
y una vida peligrosa
cambiando lo amargo por miel
y la gris ciudad por rosas
te hace bien, tanto como hace mal
te hace odiar, tanto como querer y más.

Cambiaste de tiempo y de amor
y de música y de ideas
Cambiaste de sexo y de Dios
de color y de fronteras
pero en sí, nada más cambiarás
y un sensual abandono vendrá y el fin.

Y llevas el caño a tu sien
apretando bien las muelas
y cierras los ojos y ves
todo el mar en primavera
bang, bang, bang
hojas muertas que caen,
siempre igual,
los que no pueden más
se van.

Seru Giran